La Cicadelle du rhododendron. Sa vie en macro
La cicadelle du rhododendron
EXIF: 90mm/ƒ/8.0/1/60s/ISO 800
Retrouvez cette photo dans la rubrique
Animaux de Bretagne
Nous sommes en plein été et le soleil était au rendez-vous.
Bref, le temp idéal pour tester mon nouvel objectif reçu la veille, le célèbre Tamron SP 90 mm F/2.8 DI Macro VC USD.
Un véritable bijou cet objectif !!!!!
Mise en place de l’objectif sur le monopode, histoire d’avoir un peu de stabilité et me voilà parti dans le jardin.
Beaucoup de photos à faire dans un jardin, surtout en macro, mais c’est au fond du jardin que se dresse un magnifique rhododendron qui nous offre une quantité incalculable de fleurs d’un rouge puissant, c’est magique.
Pour vous dire qu’il est beau ce rhododendron, régulièrement des photos de mariages sont prisent devant lui.
Bref, je m’égare !!!
Donc comme je le disais, j’arrive au fond du jardin et là je découvre des centaines d’insectes inconnu qui envahissent le rhododendron.
Des insectes particulièrement petits, 3 ou 4 mm tout au plus et de couleurs rouge et verte.
La traque à la cicadelle
Ils sont d’une rapidité incroyable, ils sautent comme des puces et disparaissent instantanément de ma vue dès que je m’approche.
Comment faire ma photo avec la focale fixe de 90 mm macro pour être suffisamment prêt pour shooter et en même temps, pas trop pour ne pas les effrayer ?
J’ai essayé pleins de combinaisons, mais je fus touché dans mon orgueil quand je me suis rendu compte qu’elles sont plus intelligentes que moi.
Donc changement de stratégie, j’ai apprivoisé une cicadelle du rhododendron, non, je blague !!!!
J’en ai choisi une et je me suis focalisé que sur l’une d’entre elles, faisant abstraction des autres et je me rapprochais centimètre par centimètre.
C’était très drôle, mais aussi très agaçant de voir à quel point cette petite bête est maline. Dès que je m’approchais un peu trop, elle ne sautait pas sur une autre feuille, non, elle se réfugiait sous la feuille et quand je reculais, alors elle revenait sur la surface de la feuille.
Il est évidant qu’elle jouait avec moi (pour rester poli).
J’ai dû faire cet exercice un grand nombre de fois jusqu’au moment ou elle n’est plus partie se cacher.
Dès lors, j’ai pu faire ma photo tranquillement, pas trop quand même.
Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle a posée comme tout mannequin qui connait son métier, mais quand même, j’ai réussi à faire quelques clichés plutôt sympas.
J’en ai gardé un, celui que vous voyez ici
Le choix de la composition
J’avais plusieurs solutions de cadrage. Soit un plan large pour montrer à quel point cet animal est petit, soit un plan serré pour avoir un maximum de détails.
J’ai finalement choisi cette seconde solution car la taille des nervures de la feuille montre clairement que nous sommes ici dans le très petit.
J’ai laissé tomber le noir et blanc car le voulais vraiment présenter cette petite bête comme elle est, c’est-à-dire coloré.
Beaucoup de monde ignore l’existence de cet animal, alors je vous la montre telle qu’elle est.